Tralala d’amour

En ce moment dans ma playlist il n y a rien d’optimiste. Je suis passée en mode goumin et je n’ai jamais vécu ça. Bonsoir, bonjour… prenez ce qui convient au moment de votre lecture. Vous allez assister au grand déballage des emmerdes de mon coeur et vous verrez que je suis dans une belle merde.

On attend d’une jeune femme qu’elle se marie tôt et qu’elle fonde une famille. On nous rappelle très souvent que notre cycle se périme et que nos ovules sont comptées. D’ailleurs comptons les miennes.

D’après google : L’ovule est une cellule reproductrice féminine dont la taille est jusqu’à trois fois plus importante que celle du spermatozoïde. Entre la puberté et la ménopause, une femme va en produire entre 300 et 400, à raison d’un ovule chaque mois (quelque fois deux).

Sachant que j’ai eu mes premières règles le 11 Mars 2007, cela fait 13 ans que je suis une ” femme”. Je suis nulle en maths donc on va y aller doucement. Si chaque mois je perds une ovule, et sachant que dans une année il y a 12 mois, donc en un an j’en perds 12 soit 12 fois 13 ans ce qui nous donne un total de 156 ovules mortes ! Sachant qu’il y a des mois où j’ai perdu plus d’une ovule ( d’après mon gygy)… je vais arrondir tout ça à 180 ! Et toujours sachant que d’après google, la femme en produit maximum 400, nous avons 400 – 180 = 220, il doit donc me rester une belle dizaines d’années avant de ne servir à rien en tant que femme féconde ! Bref ! Alors voilà, la science nous limite, la famille veut nous voir marier peut importe le con qu’on épouse ! L’essentiel c’est de ne pas être la honte du troupeau !

Fhoum vous voyez ce que le goumin me fait faire ? J’écris comme une alcoolique mais là, ma douleur n’a plus envie d’être anonyme. Je vais vous faire une confidence. On dit que chacun d’entre nous a un vice. Cigarettes, alcool, drogue, sexe, bouffe… quel est le votre ? moi mon vice c’est l’amour ! Et je peux vous dire que la dépendance à ce vice là, est bien plus destructive que les autres. Ca fait mal d’aimer mais je suis du genre têtue, j’essaie toujours ! Pardon faisons une pause, je veux écrire à mon coeur.

MON COEUR,

Tu vois les retombés de tes actions ? Tu sais, je ne t’en veux pas. Tu es trop pur et trop bien pour ce monde. Je ne t’en veux pas, tu es celui qui donne un sens à mon existence. Tu as la partie de moi la plus saine, et la plus tendre que je connaisse. Je t’aime, oui toi tu aimes les gens, mais moi je t’aime toi. Je t’admire, tu es endurant, tu es vivant, tu es vrai, tu es sans filtre et ce n’est pas toujours facile à vivre je le sais. Tu as donné, on t’a arraché beaucoup. On t’a blessé, souillé, mais tu as pardonné, tu es un chic type toi, tu pardonnes vite, il y a que moi, j’essaie de t’aider à ne pas faire de bêtises. Mais au final à quoi ça sert, regarde nous, assis, en pleurs, tristes, fatigués, affligés. Je pense qu’il est temps de prendre soin de toi. Je ne te demande pas d’arrêter d’aimer, je veux que tu arrêtes de vouloir être aimé. Mon coeur, je suis une putain de meuf géniale. Regarde nous ! Je suis belle, drôle, altruiste, folle, sensible, je suis la femme parfaite pour l’homme fait pour elle. Si je dois citer mes qualités ont ne va pas s’en sortir, mais retient que tu es ma plus belle qualité alors ne change pas. Ca fait mal ! Je ne t’ai jamais vu dans un état si sombre, et j’ai mal de te savoir mal… s’il te plait allume la lumière à l’intérieur de toi et vivons à nouveau.

REVENONS A NOUS,

Alors comme je le disais à l’entame de ce texte, on attend des femmes le mariage, la carrière, la famille et plus si affinité, mais savez combien c’est dur, pesant, fatiguant, de vivre sous pression. Ce soir j’écris à une jeune femme, à une femme; fatiguée de souffrir par amour, j’ai envie de te dire, que tu es plus forte que cette peine qui te bouffe. Tu es plus forte que cette douleur inexplicable. Ne te force pas à guérir trop vite, vie chaque jour avec à l’esprit qu’un matin tu auras oublié ce sentiment troublant. Et surtout, n’oublie pas, que ton coeur est ton plus gros trésor alors protège le toujours et surtout, surtout, ne le ferme jamais parce que aimer c’est vivre ! Et on ne sait jamais quand, ni où l’Amour arrivera, mais il arrivera un jour, en attendant, vis pour toi et soigne tes blessures.

A mes amours, et leurs emmerdes. Dédicace spéciale à tous les hommes qui m’ont fait pleurer un jour, merci pour ces leçons et ces moments qui me forgent.

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