Partir pour respirer

Il y a des jours où on a besoin de vivre. En fait, la vie est faite en sorte que tous les jours sont mécaniquement appliqués. On prévoit, on s’adapte aux circonstances et on vit tout simplement. On vit en rêvant les rêves qui nous ont été donnés par les autres. On rêve en rêvant nos propres ambitions, on vit et puis voilà.

Et il y a des gens comme moi qui vivent pour les autres. Oui, faire plaisir aux autres, ne pas blesser… peser les pour et les contre, calculer … tout pour demeurer conciliant. On se montre tellement fort qu’on oublie nous même qu’au final on est humain.

Et un matin on se réveille avec le souffle court. On n’a plus force, plus envie de donner, plus envie d’aimer, plus envie de pardonner, de penser aux autres. Le cœur est épuisé, essoufflé, fatigué…

En fait je pense que le plus difficile ce n’est pas de s’effacer pour autrui, le plus difficile, le plus dangereux c’est de finir dans l’oubli de soi-même.

On cherche le bonheur à travers les autres. On dit qu’on en a rien à foutre des jugements mais au fond on est dans le jugement permanent de nous-même parce qu’on veut répondre aux normes des autres.

On quémande l’amour, on accepte de trainer dans la boue, parce qu’on a peur de ne pas trouver  »mieux ».

Et un matin on se réveille avec le souffle court. On n’a plus force, plus envie de donner, plus envie d’aimer, plus envie de pardonner, de penser aux autres. Le cœur est épuisé, essoufflé, fatigué…

Partir pour respirer, respirer pour vivre, vivre pour son existence parce qu’au final on a qu’une seule vie.

 

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