« Bien plus belles, plus fortes que moi… »

On a  en tête un idéal de l’amour. On rêve du conte de fée, du bel amour qui nous fera rire, nous rendra heureux toute la vie… mais l’amour c’est comme la mort. Oui ce que je dis est lourd, mais comme la séparation douloureuse que créée la mort, l’amour aussi à ses douleurs que le cœur humain ne supporte pas. Parlant d’amour et de souffrance,  il y a des paroles d’une chanson de Natacha St-Pier qui chantonnent dans ma tête depuis hier, et mon cœur essaie de les déchiffrer. Dans son titre Tu trouveras, parut en 2013, Natacha chante : « Il y en a d’autres que tu aimeras, bien plus belles, plus fortes que moi… ». Elles sont rares les femmes qui diront ne pas avoir eu cette rivale, sinon ces rivales. Beaucoup ont été confrontées à ces amourettes qui ont parfois brisé leur bonheur.

L’autre femme, qui est-elle ? Que pense-t-elle ? Que veut-elle ? Et surtout que lui apporte-t-elle de plus que vous ? Que recherche-t-il que vous n’avez su lui donner ? Pourquoi et comment ces femmes de l’ombre arrivent-elle à faire sombrer des familles ?

Au fond qui blâmer ? L’autre femme ça peut être moi, vous, votre sœur, votre mère… votre fille ! L’autre, celle qui est plus forte que vous, plus belle à ses yeux, plus douce, plus intéressante sur le moment, celle qui vous dérobe l’amour de cet homme que vous semblez aimer toutes les deux.

Parfois, elle connait votre existence, mais l’amour n’a pas de pudeur alors elle insiste pour vivre le sien, tant pis pour vous si vous souffrez.  Et votre homme, doublement comblé ne trouvera rien à redire, tant pis si vos larmes noient vos yeux.

Certaines fois comme vous, elle est la victime de votre amoureux commun… et puis zut, l’amour à plusieurs fait bien trop de mal.

Une femme qui souffre que l’attention, de l’amour et de la relation qu’il y a entre l’homme qu’elle aime et une autre, est parfois perdue dans ses pensées. Interrogeant les étoiles, le soleil, la lune, la pluie, le ciel… sur le pourquoi elle, s’interrogeant sur ces choses que l’autre avait fait mieux qu’elle. Imaginant les moments passés entre eux, visionnant les rires et les promesses faites entre eux…

Il y a des faits que même le pardon n’efface pas.

Aujourd’hui j’écris pour toutes ces femmes, qu’elles soient la femme ou l’autre femme. J’écris à l’amour et à ses frasques. J’écris pour les souvenirs douloureux et pour la promesse des jours plus heureux. Car finalement c’est cela qu’on espère, on espère que demain sera meilleur, que l’amour surmontera les maux, que le pardon donné sera sincère.

Mais au fond peut-on effacer cet ADN laissé sur le corps de cette autre ? Peut-on oublier qu’on a été blessé un jour ? Peut-on cesser d’avoir  peur de souffrir encore ?

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