Les tchiza sont dans la place

C’est beau l’émancipation de la femme ! Je suis morte de rire depuis le jour où j’ai écouté la chanson Tchizambengue de l’artiste gabonaise Shan’L. 

Depuis quelques semaines la toile est polluée de challenge, devant servir à faire la promotion du single de l’été. Mais quelle chanson ! Grâce à Shan’L les maîtresses ont désormais leur hymne nationale.  Les voir fièrement chanter, qu’elles sont des “Tchiza” est juste hilarant. Le sont-elles vraiment ? Chantent-elles juste pour le plaisir et le délire ? Une chose est certaine beaucoup de femmes ont fait le choix de “Manger dans la même assiette” que les autres. D’ailleurs dans le clip, l’on reconnait Nathalie Koah, la célèbre ex-maîtresse de Samuel Etoo. Nathalie semble rêver d’un prochain revenge porn vu qu’en s’affichant dans ce clip elle déclare sans paroles qu’elle en a pas fini de servir le mari d’autres femmes.  J’imagine un peu la conversation qui a débouché sur cette collaboration.

Shan’l: Allo ma Tchiza ! On dit quoi ? Je sors un son chaud là je sens que ça va te plaire !

Nathalie: Ah la Tchiza, envoie moi le son dans mon whatsapp, je vais kiffer.

Les paroles de cette chanson sont délirantes et le pire est que la musique est diaboliquement bonne !

L’artiste, qui a été accusée de montrer le mauvais exemple ne s’est pas dérangée pour dire à ses persécuteurs qu’elle faisait son art comme elle l’entendait et n’était pas là pour éduquer les gens.  Au fond a t-elle tort ? D’ailleurs elle est célèbre pour ses chansons chaudes et provocantes !

J’ai sélectionné quelques passages assez parlant.

  • Tu me traites de Tchizambengue Mais je suis la seule qui le rend dingue Maman arrête, tu nous embêtes
  • Tu chantes partout Que c’est toi madame Garde le titre, je m’en fous
  • On a construit sur le même terrain Maman chez moi il boit ça frais Il finit d’abord, il rentrera après
  • Il a gouté la tchi là Il veut pas laisser le gout là Faut pas chercher le bout là Il ne faut pas réveiller la kinda

Alors là mesdames, les choses sont claires. Les maîtresses sortent du noir et assument, ne restez pas dans l’ombre, j’ai envie de dire. Bon courage pour tenir votre mariage. Et tout ça se sont les hommes qui le permettent !

Quoiqu’il soit je crois que l’artiste est à féliciter car pour sortir un son qui groove et qui créé autant de polémiques, il y a dû avoir beaucoup de travail, sinon une forte “inspiration”.

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