« A Malicka, j’espère que tu ne te retrouveras entre ces lignes. Reste un soleil ! » Ce sont là les mots qu’Emilie Tapé m’a dédicacé lorsque je me suis offert son recueil de nouvelles: Confessions sans curé.
Que dire ? Le premier point que je note de ce livre est la mauvaise mise en page que l’on constate dès les premières pages. Ce qui créé une certaine confusion. Mais ce n’est pas du ressort de l’auteure. Je félicite cependant la maison d’édition car je note une grosse amélioration quant à la qualité de leur travail. Belle couverture, pages plus solides… Dommage que ce petit ( gros) bémol entache la perfection qu’aurait pu être cette oeuvre du point de vue esthétique.
J’ai eu la chance d’écouter Emilie Tapé présenter son livre et sa vision de la vie avant de lire son oeuvre. J’ai retenu d’elle qu’elle refuse d’être une donneuse de leçon et de porter des jugements sur les actes des autres car selon elle, chaque action posée est issue d’un « Pourquoi » entendez par là une cause. Je ne m’attendais donc pas à lire des histoires moralisatrices, car je savais à quoi m’attendre.
En lisant ce livre, j’ai reconnu beaucoup de mes personnages, j’ai parfois cru croiser les histoires de mon propre livre. J’ai lu les confessions de plusieurs femmes, qui avaient posé des actes pour des raisons propres à elles. J’ai été énervée par certaines nouvelles, choquée par d’autres… en fait j’ai vécu un beau moment de distraction.
Confessions sans curé est un livre qui se laisse lire, qui nous surprend, qui nous apprend à connaitre des facettes de l’être humain, à comprendre les choix de vie. Et même si l’auteur dit ne pas vouloir donner de leçon, à la fin de chaque nouvelle le lecteur lui même se moralise à travers ses réflexions personnelles.
Je suis rassurée de ne pas m’être reconnue dans ce livre, est ce là juger la vie et les choix de ces personnages? Je ne sais pas, quoi qu’il en soit en tant que curé de circonstance je garde pour moi ce que j’ai retenu, sans jugement aucun des actes posés. Et je vous invite à être vous aussi les curés de ces personnages, peut être comprendrez vous leurs choix ?
Merci Emilie.