Deux jours que je n’arrive plus à écrire. Je réalise subitement que j’écris vraiment mon cœur ici. En ce moment mon cœur est chargé et l’écrire serait exposer avec brutalité des personnes de mon entourage. Félicitez moi les amis, j’ai pris en maturité. A une époque de ma vie j’aurais tout déversé avec colère et haine, j’aurais écris mes larmes.
Je suis une femme forte. Pour voir mes larmes il faut blesser mon âme à l’arme blanche. Je suis forte, j’essaie de serrer les dents quand ça fait mal et quand je craque cela veut dire que la douleur est trop vive pour que je l’avale. Mes larmes, le plus tendre de mes sacrifices, mes larmes, ma faiblesse. Aujourd’hui j’aimerais vous parler de force intérieure et de foi au lendemain.
La force intérieure c’est cette capacité à garder son calme quand notre monde s’écroule. C’est pleurer dans le noir et sourire le jour. Non ne confondons pas faire semblant d’aller bien et se donner les moyens d’aller bien. Il y a des situations que l’on peut maîtriser alors nous les maîtrisons du mieux que nous pouvons.
La foi au lendemain c’est de se dire que seule la mort est une fatalité, tant que nous vivons aucune situation ne doit nous atteindre au point de nous éteindre.
Les amis, j’ai très mal, j’ai été blessée au plus profond de mon âme mais il y a cette tranquillité qui m’habite et me donne la force de tenir le coup. J’aimerais dire à quelqu’un aujourd’hui qu’il a la force de se relever que s’il le désire il peut vivre tranquille quelque soit les obstacles, car tout a toujours une solution. En plus ce qui ne nous tue pas nous rend fort pas vrai ? Alors n’ayons pas peur des moments difficiles.
Une chose que la situation que je vis m’a révélé chez moi c’est également ma capacité à croire en l’humain et à ne pas catégoriser les gens à partir d’une seule expérience.
Enfin, j’espère que vous allez bien, j’espère revenir avec plus d’inspiration, pour le moment je suis forte et c’est le plus important.