Mélancolique amoureuse et mieux si bon espoir

Ce matin je me suis réveillée l’âme en peine mais le cœur joyeux et l’esprit fort. Oui l’âme est le maillon faible de l’équilibre humain. Je suis un peu nostalgique. Je suis comme une lionne blessée qui se remémore son passé et rêvasse sur les rayons de soleil chaleureux de ses premiers amours.

 

L’amour a été vache avec moi, j’a eu le cœur perforé tant de fois. Au jeu du je t’aime moi  non plus j’ai laissé quelques larmes, perdu quelques bons espoirs. Au jeu de l’amour j’ai joué à la roulette russe tant de fois ! Et regarde moi, encore solide et porteuse de meilleur espoir ! Tu vois le problème c’est l’optimiste, c’est ma manière de croire en l’être humain ! C’est mon cœur qui ne retient jamais que ça fait mal. Et mon âme qui elle connait le véritable goût de mes larmes.

Je suis facile à lire et prévisible, je ne parle pas mes mots, je les écris ! Comme si j’avais peur qu’ils soient trop lourds pour ma bouche, je préfère les écrire et laisser la délivrance du partage me guérir de mes peines !

Mais non, ce matin je ne suis pas là pour pleurer. Mon âme attendra plus tard pour se libérer.  Je suis là pour te parler d’amour, oui de mon premier amour.

Je n’étais qu’une enfant, 9 ans seulement, mais j’avais le cœur d’une adulte car j’avais connu des peines bien trop lourdes. Au milieu de mes petits amis de classe je tentais d’être une enfant comme eux ! J’étais au CM1, il y avait ce jeune garçon venu du Sénégal. Ses traits fins, son sourire, ses cheveux lisses. Entre pudeur et amour innocent je pense que nous nous sommes aimé ! A l’époque l’amour était simple. C’était des moments à se regarder timidement, à sourire incessamment et à se protéger mutuellement.

Je pense que je l’ai vraiment aimé, quand plus de 10 ans plus tard j’ai encore son souvenir. A cette époque là, l’amour ne cherchait pas à vous déshabiller, l’amour ne pensait pas à coucher. Il était simple, beau, enfantin et amicalement amoureux !

O oui l’amour… Cesserais je un jour de l’aimer? D’aimer et de faire souffrir ma belle âme ? Je ne sais pas, en attendant je partage, je déverse mes souvenirs, mes rires, mes pleurs et je continue à avancer.

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