Adolescente j’étais une jeune fille sans histoires. Je n’ai jamais fumé, je n’allais pas en boîte, je ne suis jamais allée en matinée. J’avais honte des garçons, en gros j’étais ennuie comme on le dit chez nous. Ma vie se résumait à écrire mes histoires et à parler beaucoup, j’aimais bien cette vie là. Cependant j’avais autour de moi des amis, des proches qui vivaient la vie à 100 à l’heure, jamais je n’ai jugé leur manière de vivre et jamais je ne me suis laissée tenter de les suivre. J’étais différente et c’était moi.
Beaucoup me disait que j’allais regretter un jour de ne pas avoir vécu de choses folles. On me disait que je n’aurai rien à raconter à mes enfants sur la vie parce que je vivais sagement. On disait aussi que j’avais peur et que au fond de moi je voulais faire toutes ces choses. C’était dur pour les autres d’accepter que je ne voulais tout simplement pas vivre cette vie là. Aujourd’hui encore dans nos écoles, dans nos quartiers, beaucoup de jeunes filles et de jeunes garçons sont influencés sous la pression à laquelle leurs amis les soumettent. Beaucoup résistent, mais un grand nombre cède.
Tu te sens comme une vieille personne quand tu sais que les soirs tes amis font la java ! Quand tu vois que tes petites copines de quartier intéressent les garçons et pas toi ! Tu te sens en retard quand les discussions de tes potes de lycée tourne autour de leurs exploits sexuels et que toi tu n’as aucune expérience. Tu as envie d’essayer, pour appartenir à ces cercles fermés, tu as envie qu’on te regarde aussi et de te sentir accepter.
Ah oui ce fut un passage compliqué. Serais je aujourd’hui où je suis si je n’avais pas été fidèle à mes principes ? Suis je diminuée entant que personne à cause de mes choix de vie?
Je ne dis pas que j’ai été un ange, non, moi mes vices ont été amoureux, j’ai toujours été une amoureuse trop passionnée et j’en ai souffert. Cependant je n’ai jamais fais quelque chose par rapport aux autres ! Je n’ai jamais dit » Malicka fait le tout le monde le fait! ». J’ai vécu mes expériences à mon rythme et quand j’étais prête.
Ce que je veux dire à quelqu’un aujourd’hui est qu’il a le droit d’être différent. Qu’on a qu’une seule vie et qu’il faut la vivre pour nous même et comme nous le sentons. Il ne faut pas vivre sa vie en fonction des autres. Il y a personne qui est en retard dans la vie car chaque chose vient en son temps. Je veux dire à cette jeune fille à qui on met la pression pour coucher qu’elle a le droit de dire non si elle ne s’en sent pas prête. Dire à ce jeune garçon que s’il n’est pas prêt à avoir une amoureuse qu’il en soit fier et n’écoute pas les moqueries de ses amis ! Je veux dire à ces jeunes qui sont en contact avec des gens qui consomment la drogue qu’ils ne sont pas obligés de leur ressembler. Dire à cette jeune fille qui n’aime pas les boîtes qu’elle a le droit de ne pas aimer !
Aimons nous chacun avec nos différences, respectons les expériences des uns et des autres mais ne forçons personne à compromettre qui il est. Soyons des esprit forts, soyons des personnalités qui s’affirment, soyons différent car nous sommes des éditions uniques et qu’il faut de tout pour faire un monde, alors on a tous notre place dans ce monde quelques soient nos choix de vie. Les gens se moqueront, riront de toi, essayeront de te convaincre ! Mais vis la vie qui te plait et non celle qui plaira à autrui.