L’amour le plus beau et le plus pur que je connaisse après l’amour de Dieu est l’amour des enfants. Aujourd’hui j’aimerais vous parler de l’amour pour les enfants, à travers ma propre histoire avec mes neveux. Quand je pense à mes neveux j’ai un sourire idiot symbole de toute l’admiration que je leur porte et de tout l’amour qu’ils m’apportent. Les enfants sont des merveilles, les aimer apporte un bien être inexplicable.
Enfant j’ai toujours été seule, je jouais seule, parlais seule ! Et un jour j’ai dis à maman que je voulais une petite sœur pour jouer. Ma mère a transmis ma demande à ma sœur aînée et quelques temps après cette dernière est tombée enceinte de mon premier bébé. Je n’avais que 9 ans quand on a ramené ce gros bébé de l’hôpital. A l’époque j’étais dans une dépression silencieuse du fait que ma mère biologique me manquait. Je voulais même mourir parfois, juste pour la voir, mais quand cet enfant est arrivé dans ma vie, c’est comme si Dieu m’avait donné une raison de vivre ! Je l’aimais tellement ! Le prendre même quand il pleurait pas, dormir près de lui à chacune de ses siestes, lui changer sa couche toute seule au risque de la mettre à l’envers ! Il était mon bébé, ma raison d’être, de vivre, et une porte d’amour incroyable.
Puis j’ai eu un autre neveu d’une autre sœur, et cette même fusion était là ! Je prenais plaisir à être une petite maman; et les enfants adoraient ma compagnie. Aujourd’hui j’ai une collier précieux de neveux et de nièces et je suis comblée !
Je n’ai porté aucun d’eux dans mon ventre, mais je les aime tellement que j’ai l’impression qu’ils ont été fait avec un peu de moi. Chacun d’eux est différent, ils ont chacun un caractère, une personnalité, des manières, leurs caprices, leur mode de communication et cette diversité de personnalités me fait vivre des moments uniques.
Ils m’ont appris et m’apprennent à être une mère. Aujourd’hui j’élève des adolescents à travers les plus grands, j’élève des bouts d’hommes à travers la nouvelle génération et je ne cesse d’apprendre ! Une chose est certaine avec chacun d’eux j’ai eu et j’ai une relation particulière.
A travers mes neveux j’ai appris à aimer les enfants. Je suis le genre de tante qu’on appelle par son prénom, qui joue au ballon au milieu de plusieurs enfants. Qui fait des jeux de combats avec eux, qui se traîne par terre, fait la course en pleine rue, grâce à eux j’ai gardé mon âme d’enfant ! On se dispute, se fâche parfois, je suis une » tantegrandesoeur ».
Je suis la tante qui dit « Tu veux aller à la NBA? Tu peux le faire petit, tu es fort bosse dur et crois en toi » Je suis la tante à qui ont demande des conseils sous des formes voilées. La tante qu’on boude parce qu’elle a élevé le ton.
L’une de mes plus belles réussites est d’avoir participé à l’éducation de mes neveux. Si aujourd’hui je veux être un exemple de vie, c’est surtout pour eux ! Pour qu’ils soient fiers de moi. Si je veux avoir un compte en banque qui déborde, c’est pour leur offrir le meilleur de la vie, car à jamais ils resteront mes premiers vrais amours, à jamais je serai leur Mayika, leur Tatiya, leur tata Malicka, leur copine, ou tout simplement leur Malicka.
On dit que quand un enfant sort du ventre, il devient l’enfant de tout le monde, alors aimons sans retenu tous les enfants que notre route croise, car ils sont des bénédictions, de grandes bénédictions.