On dit quoi 2018 ?

Tu sais 2017 a emporté tellement de vies ! Que d’être là, assise à t’écrire, à quelques heures de ta grande venue me rend nostalgique. 

Je le sais, il faut cultiver la joie. Fuir les sombres pensées. Mais permet moi de marquer un silence dans mon coeur, en hommage à toutes les personnes disparues en 2017. Landry, papa Kouakou, et toutes ces personnes que mes proches continuent de pleurer.

2018 je ne suis pas là pour te parler de résolutions. Je suis là pour t’ordonner ta conduite.  Tu m’apporteras à mes proches et à moi, 365 jours de bonheur. Tu ne m’enleveras personne! Au contraire tu me donneras des neveux, des personnes à aimer. De la joie et de l’amour.

Je ne te demande pas la richesse.  Ni le succès! Je te demande juste la santé, la paix et la joie. Je ferai ma part ! Je prierai pour les miens. Je cultiverai la joie tous les jours. Je serai une meilleure version de moi à chaque seconde.

J’avoue que je suis consciente qu’une vie sans difficulté est fade.  Jaccepterai les coups, les épreuves ! Tout ce qu’il faudra. Mais promet moi de ne pas m’enlever ma joie de vivre. Promet moi que le soleil se lèvera tous les jours.

2018, apporte moi cette année une paire de couilles. Vulgaire manière de le dire. Mais apporte moi le courage et la force de réaliser mes projets tant professionnels que sociaux.

O quel est ce mélange de sentiments qui se jouent  de moi.

Il faut que je te fasse une confidence. Aujourd’hui j’ai mal de réaliser subitement que ma maman, que Pauline et Oumar,ne te connaîtrons pas ! Je réalise soudainement toutes ces années qu’ils n’ont pas pu vivre ! Et ces larmes de confusion que je verse, portent en elles beaucoup de reconnaissance envers le ciel… envers mon Jésus qui est mon père et ma mère depuis si longtemps!

2018, jai une pensée pour mes amies. Cynthia, Emma, Louis-Armand, Miss Beugré, Prince, ces personnes que la maladie fait souffrir parfois tous les jours ! S’il te plait, soit l’année de leur guérison. Soit l’année qui consolide leur santé.  Je ne veux plus qu’ils souffrent…

Ah 2018 ! On dit quoi? Toi seul sait ce que tu portes pour nous et je suis prête à te dire akwaba et plonger avec toi dans le vide incertain de ce qui m’attend demain. Je n’ai qu’une certitude, une seule conviction, tant que l’éternel me prêtera son  souffle, je vivrai avec le sourire.  Je me relèverai de tout et je dirai toujours merci.

Akwaba 2018

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