Lettre à mon cœur

Avant de rencontrer le web, j’étais une amoureuse de la poésie, de la prose. Aujourd’hui encore il m’arrive d’écrire des textes en prose, comme celui ci, que j’ai eu à présenter un jour lors d’une scène ouverte. J’espère que vous aimerez !

 

Lettre à mon cœur

Ils sont tous convaincus que tu es rond.

Que s’ils te tapent dedans tu rouleras sur le sol.

Que s’ils te lancent en l’air tu iras haut dans le ciel et retombera en rebondissant.
Je ne sais pas pourquoi ils s’entêtent tous à penser que tu es un jouet.
Ne m’accuse pas de t’avoir présenté ainsi !

Moi je n’ai fais que les laisser partager notre vie.
Tu me trouves bête de l’avoir fait ?

C’est vrai … Je l’avoue

je n’ai pas été vigilante.
Dorénavant on écrira à l’entrée « Attention fragile ».
Permet moi de jeter quelques larmes sur le sol.

Oui je pleure toutes ces heures que nous passerons encore seuls.
Diantre pourquoi sont ils tous convaincus que tu es rond.

Que s’ils te tapent dedans tu rouleras sur le sol.

Que si ils te lancent en l’air tu iras haut dans le ciel et retombera en rebondissant.
Je ne sais pas pourquoi ils s’entêtent tous à penser que tu es un jouet.
On devrait peut être leur donner un mode d’emploi.

Leur dire que tu n’es pas une machine,

Juste une boule énorme de bonté et d’amour qui dort en moi.
Que oui, tu n’es pas un jeu, mais bien un cœur.
Le cœur il est fragile.

Naïf je te l’accorde !

Oui tu es naïf !

Tu aimes sans réfléchir et tu donnes le meilleur de toi à n’importe qui.

Tu vois le résultat ?

Ils te prennent tous,

Chacun leur tour,

Comme une balle dans laquelle l’on donne un coup de pied.
Non …

Chut !

Ne pleure pas !

Je ne supporte pas tes pleurs…

Calme toi.

Je te réparerai à nouveau.

Le temps cicatrisera des points de coutures.

S’il faille pour te rendre plus beau que tu passes par une chirurgie réparatrice des émotions, je paierai le prix.

Je ferai violence à la nature pour t’offrir un visage moins fragile.
Mais ne pleure pas mon cœur.

Tu n’es pas une balle !

Juste un cœur,

Jeune,

Naïf et trop sensible.

Dépose dans mes mains tes morceaux brisés.

Laisse moi te couvrir te baisers.

A ton oreille des mots doux te murmurer.

Laisse moi te soigner.

Demain tu seras plus fort.

Et un jour, quelqu’un,

J’en sur certaine saura que tu es un cœur et non une balle à lancer,

Dégonfler et gonfler de rancœur.
Alors mon cœur sourit et de souffrir n’ai plus peur.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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