Pilipili ou la naissance d’une révolution culinaire

Certaines entreprises naissent après des mois de préparation. Certains projets débutent après des réflexions profondes, d’autres par contre prennent vie du jour au lendemain. D’un simple pari entre amis et prennent des dimensions spectaculaires. Ce fut le cas pour Monsieur TOURE. Jeune entrepreneur, amoureux de cuisine qui sans trop savoir comment s’est retrouvé au cœur du succès de ce qui devait être à la base, qu’un simple pari. 

Découvrons ensemble la merveilleuse aventure Pilipili !

 

 

1-Qui êtes-vous ?

Qui je suis? Je suis Franck-Armel TOURÉ entrepreneur franco-ivoirien. J’ai fais des études de comptabilité pour finir ensuite en Marketing. J’ai 39 ans.

 

2-D’où sort le concept pilipili ?

Disons que je suis un amoureux de plats épicés et de poulet. Le piment en occurrence est mon épice favori. Donc j’ai voulu coupler les 2.

Pour sa commercialisation c’était un pari entre amis. À savoir si j’étais capable de vendre de l’alloco ou pas. J’ai relevé le pari en couplant ma vente d’alloco avec le poulet. 

 

3-Étiez-vous préparez au succès de votre produit ?

Non pas vraiment comme je vous l’ai dit c’était un pari entre ami, plus qu’autre chose.

 

4-Comment vivez-vous ce succès?

Dans un premier temps ça a été surprenant. Ensuite, il fallait garder son sang-froid et continuer à donner le meilleur de moi-même surtout sur les services à valeur ajoutée: accueil, rapidité, livraison… Il a fallu tout revoir, car je n’avais plus que mes amis comme clients mais j’avais des clients qui allaient être plus exigeants. Il a fallu tout repenser. Pour dire vrai, je n’ai pas eu l’occasion de dormir sur mes lauriers.

 

5-Aujourd’hui que devient pilipili ?

PiliPili avait besoin de réorganisation car jusqu’à présent j’étais un peu seul à tout faire. Il fallait embaucher, trouver des partenaires pour assurer la livraison (donc externaliser). Des investisseurs, des personnes désireuses d’investir sont à la porte de PiliPili. Ce qui en soit est assez flatteur. Mais ça veut dire qu’il va falloir être encore plus professionnels et plus réguliers.

 

6-Vous qui n’étiez pas forcément préparé à l’aventure entrepreneuriale comment la vivez vous maintenant qu’elle vous tombe dans les bras ? Vos challenges personnelles et professionnels?

 

Alors à l’aventure entrepreneuriale, j’étais déjà en plein dedans. Pour information j’ai une agence de Marketing digitale, Néoleads qui gérait justement la digitalisation des restaurants. C’est un peu ce qui m’a fait regarder ce secteur un peu plus à la loupe. Et d’utiliser les réseaux sociaux comme “arme” pour faire connaitre PiliPili.

 

7- Ahhh , je vois, Parlant de réseaux sociaux, je salue votre communication, vos visuels sont attrayants. Il y’a quelques semaines vous annonciez votre départ. Aujourd’hui vous préparez votre retour, êtes-vous sûr que pouvoir maintenant répondre aux attentes des clients? Quels sont vos nouveaux services?

 

Je vous remercie…En ce qui concerne les attentes des clients: Plusieurs chantier sont en cours.

Notamment au niveau de notre cuisine. Parce que c’est vraiment elle, le plus grand défis.

A terme nous devrions pouvoir livrer 15 à 20 minutes après les commandes.

Bien entendu cela ne se fera pas sans investissement qui sont assez importants. Donc nous obligera à une ouverture de capital.

Car nous souhaitons à terme que PiliPili devienne un Fast Food des ivoiriens pour les ivoiriens.

 

8-J aime la signature !

 

Merci

 

9-Pilipili, Le fast food des ivoiriens pour les ivoiriens

 

Ça serait cool hein !

 

10- Que pouvez-vous répondre aux jeunes qui accusent le chômage et qui n’osent pas se lancer?

 

Disons que l’entrepreneuriat n’est pas la réponse au chômage mais en est une. Se lancer ne demande pas nécessairement des moyens colossaux. Mais demande beaucoup d’humilité. Je me souviens qu’on me disait :”Toi tu es rentré de France après toutes ces années-là et tu vas venir découper aloco avec poulet ?” Voyez-vous il faut savoir passer certains caps au niveau de notre fierté. Réussir demande donc de faire fi des remarques des uns et des autres. De s’armer également d’un capital “créativité”. Car ce capital peut remplacer le manque d’argent pour ceux qui n’en ont pas.L’argent ne fait pas tout. Il accroît les moyens, mais il ne fait pas tout.

 

11-Parlant de cuisine, votre passion pour la cuisine comment elle naît?

 

C’est une affaire de famille, faut le croire. J’ai toujours aimé cuisiner. Petit je regardais souvent ma mère cuisiner et je voyais qu’elle y mettait beaucoup d’amour. J’ai compris que je pouvais en faire autant. Étudiant en France, j’étais celui chez qui les potes venaient pour être sûrs de bien manger.

Et puis la cuisine me permet d’exprimer tout ce que j’aime le plus. Ma créativité. Après l’appréciation est relative.

 

12-Quand je prend des hommes en interview j’aime savoir s’ils sont célibataires ou pas!

je suis marié et père d’une adorable fille de 14 ans.

 

13-Que veux tu qu’on retienne de toi? Et de pili pili ?En gros ton mot de fin

 

De moi ? Pas grande chose. Je suis juste un petit entrepreneur qui essaie de faire les choses avec passion avec un brin de créativité. Pour PiliPili, je dirais que j’ai envie que les ivoiriens portent le projet avec eux. qu’ils se l’accaparent. On peut réussir à monter une chaîne de restauration 100% africaine ou ivoirienne sans aucun produit importé. Par la même occasion créer de l’emploi. C’est vraiment cet ambition que j’ai pour PiliPili.

 

Ce fut un plaisir pour moi de découvrir ce jeune homme. Quand je suis rentrée dans la messagerie Facebook de Pilipili pour demander l’entrepreneur derrière ce concept, j’avoue que je m’attendais à une femme. Grande fut ma surprise de découvrir un jeune homme. Il a tout de suite été disponible.

Au jour d’aujourd’hui je n’ai pas encore goûté PiliPili mais Dieu seul sait combien de fois j’en ai rêvé !  Ce que je partage avec vous, c’est la magie de l’entrepreneuriat, se lancer ne demande pas grands moyens, il faut avoir seulement d’après moi, la folie d’oser et de se laisser embarquer. Pilipili a su me vendre ce rêve grâce à sa communication digitale, que je salue. Aujourd’hui je suis heureuse d’assister à la naissance d’une chaîne de restaurants made in Côte d’Ivoire. Et si vous aussi vous voulez participer à la construction de ce rêve, n’hésitez pas !

 

 https://www.facebook.com/monpilipili/

 

“On peut réussir à monter une chaîne de restauration 100% africaine ou ivoirienne sans aucun produit importé”

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