L’odeur de la haine, de Anzata Ouattara

Ce matin sur mon mur Facebook je partageais avec mes amis un retour de lecture plein de contresens. En effet j’ai réussis à dire dans la même phrase que je n’ai pas forcément aimé le livre, mais que je le recommandais! J’adore dire des choses et leurs contraires :).  Il est dit qu’il ne faut pas juger un livre à la couverture, de même il ne faut pas se priver de lecture à travers les yeux d’un seul lecteur, d’où ma recommandation. Bref, j’ai lu L’odeur de la haine de Anzata Ouattara.

J’ai beaucoup aimé les deux premiers livres de l’auteur. Je découvrais une Anzata loin des histoires spectaculaires des Coups de la vie et j’ai vraiment aimé la lire. Quand j’ai vu que l’auteur publiait ce que j’appelle “sa troisième oeuvre ” ( on sait tous qu’elle n’en ai pas à sa 3 ème oeuvre) j’ai été vraiment impatiente de la lire. Il faut dire que j’ai commencé le livre avec déjà beaucoup d’attentes par rapport à ce que j’avais déjà lu et aimé.

Moi qui pensais le lire d’une traite, je me suis vu traîner sur les pages, lire lentement. Ce livre traite de plusieurs faits sociaux, notamment, l’immigration clandestine, la cybercriminalité, la méchanceté humaine le mariage, la sexualité …à travers les différentes nouvelles on découvre la vie des personnages différents. Lire un auteur c’est à mon sens lire une part de lui. Beaucoup de personnage sont musulmans, ce qui m’a fait comprendre que l’auteur devait certainement être très croyante.

Il y a beaucoup de leçon à tirer de ce livre, cependant aucune ne me marque. Je crois qu’il m’a manqué l’émotion. Je suis quelqu’un qui aime lire des livres qui jouent avec mes émotions et je ne l’ai pas trouvé dans ce livre pourtant bien écrit et riche d’enseignements. Ce livre est un vrai recueil de nouvelles, les chutes y sont très imprévisibles et brusques, l’auteure aura réussit la technique.  La nouvelle que j’ai le plus aimé a été l’avant dernière “Quand le mariage devient une obsession”, cette nouvelle a su me donner le genre d’émotion que je recherche, quelle histoire !

Notons aussi que l’odeur de la haine est le titre d’une des nouvelles qui prête son nom à l’oeuvre.

Si je le recommande c’est bien pour vous inviter à vivre votre propre expérience, car les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Mieux encore les mots et les émotions ne se reçoivent pas de la même manière.

 

L’oeuvre est disponible dans toutes les librairies au prix de 2500 Fcfa.

 

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